SNCF Gares & Connexions a pour ambition de promouvoir les mobilités actives et partagées, en association avec le train, afin de proposer une solution de transport écologique de bout en bout.

Multimodalite
© Yann Audic / SNCF

Si 2/3 des déplacements en milieu urbain font moins de 3 kilomètres et se prêtent donc aux modes actifs, 60% des déplacements compris entre 1 et 3 km sont réalisés en voiture. ​

Afin de favoriser les transports décarbonés tous modes confondus SNCF Gares & Connexions souhaite proposer des équipements et services permettant de lever les freins à l’utilisation du vélo et des modes doux à travers le concept EMA (Espace Multimodal Augmenté).​

EMA, une stratégie au coeur des territoires

Les Espaces Multimodaux Augmentés sont le fruit d’une collaboration entre SNCF Gares & Connexions, l’Autorité Organisatrice et/ou la Ville. ​

La localisation des équipements – sur les parvis de gares – et le déploiement d’une signalétique adaptée favorisent l’intermodalité entre la gare et son environnement pour favoriser l’usage de modes doux et partagés.

Zone de multimodalite
© Maxime Huriez / SNCF

SNCF Gares & Connexions agit pour l'intermodalité, en cohérence avec la raison d’être du Groupe SNCF « apporter à chacun la liberté de se déplacer facilement en préservant la planète »

EMA, une ambition triple

1. Rééquilibrer les parts modales
2. Promouvoir les mobilités douces et partagées
3. Améliorer la satisfaction des clients

Qu'est-ce qu'un Espace Multimodal Augmenté (EMA) ?

Un EMA implanté en gare apporte plusieurs solutions pour améliorer le niveau de service de la gare et s’adapter aux besoins spécifiques des territoires et des voyageurs :

  1. Une offre de stationnement adaptée

    à tous les types de mobilité individuelle (du skate à la trottinette jusqu’au vélo à assistance électrique).

  2. Des services additionnels

    dédiés à toutes les mobilités actives, et dont le confort est amélioré (la mise en place d’une station de réparation et de gonflage de vélo ou de consignes sécurisés pour les affaires des cyclistes, par exemple).

  3. Des bornes de rechargement

    pour les batteries des vélos ou de trottinettes à assistance électrique (sur consigne ou en libre-service).

EMA est déployé dans les petites et moyennes gares pour y renforcer l'offre intermodale

Totem bleu EMA
© AREP Design

En scénarisant les espaces

EMA scénarise les espaces et les parcours intermodaux avec des signalétiques spécifiques (mâts, totems, marquages, etc…) qui permettent de guider les voyageurs vers les différentes solutions de stationnement et de services de mobilités présents dans la gare.

En améliorant l'information client

Un EMA s'articule autour d'une représentation schématique ou d'une carte isochrone qui permet de repérer facilement les points d'intérêts aux alentours de la gare. En affichant le temps de parcours pour s'y rendre via les modes doux, nous voulons montrer que ces distances sont parcourables autrement qu'en voiture individuelle.

© AREP Design
Garage à vélos
© Maxime Huriez / SNCF

En élevant le niveau de service

EMA propose une offre de stationnement pour chaque mode doux (vélo, trottinette, skateboard…), des services additionnels (bornes de recharge, station de réparation et de gonflage, consignes…) des espaces réservés aux modes partagés (free floating, co-voiturage...).

EMA un projet complémentaire au plan vélo

En favorisant l’usage des modes doux et partagés et notamment du vélo, le dispositif EMA s’inscrit dans le plan vélo de SNCF Gares & Connexions. ​

EMA propose une réponse à l’obligation de déploiement de places de stationnements vélos sécurisés, notamment sur les petites et moyennes gares.

© Yann Audic / SNCF

Ils nous soutiennent

Soutenu par le ministère de la Transition écologique et solidaire dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie, notre programme d’installation d’EMA dans les 224 gares diagnostiquées doit s’achever en 2025.
Il sera, par la suite, étendu à d’autres territoires avec l’ambition de tripler la part modale du vélo dans les déplacements d’ici 2025, conformément à l’objectif poursuivi par la loi d'orientation des mobilités du 24 décembre 2019.