Publié le 17 décembre 2019

Confort, paysage, biodiversité... tels sont les maîtres-mots de la nouvelle gare Nîmes Pont-du-Gard située sur le tracé du Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM). Au cœur du projet : répondre aux besoins des voyageurs tout en maîtrisant l'impact écologique de l'exploitation du PEM.

  • Un impact écologique maitrisé

Face à l'environnement privilégié du site, l'éco-conception s'est imposée immédiatement comme une évidence. Et quelle démarche plus appropriée que celle des "Bâtiments Durables Méditerranéens (BDM)" pour traiter des spécificités locales ? Ni label, ni certification, il s'agit d'un référentiel de qualité environnementale, axé sur l'impact des matériaux, le respect de la biodiversité, le confort thermique ou encore la gestion de l'eau.

  • Insertion harmonieuse dans le paysage

Le projet architectural prend appui sur les composantes paysagères pour créer une continuité entre le bâti et la mosaïque de végétation. Grâce à sa transparence, l'édifice s'inscrit harmonieusement dans son environnement naturel. Les parois vitrées dévoilent l'organisation du pôle d'échanges, laissant apparaître les circulations verticales et les connexions entre ses différents éléments. De grandes rampes paysagères organisent les flux des piétons vers les quais.

  • Confort thermique tout au long de l'année

Dans une région où canicule et Mistral sont fréquents, assurer confort et performance énergétique tout au long de l'année est capital. C'est la mission dévolue à la toiture, dont les trois strates permettent de réguler les apports lumineux et thermiques (mais aussi l'étanchéité). Quant au parking, il ne sert pas seulement d'ombrière, mais joue également le rôle d'une centrale solaire photovoltaïque. Après de nombreuses simulations (STD et CFD), AREP Environnement et AREP Expertise technique ont abouti à des solutions performantes pour des espaces confortables en toute saison.

  • Respect des ressources naturelles et de la biodiversité

Perméabilité des sols grâce aux noues paysagères et réalisation de bassins de rétention sont deux des réponses apportées à la rareté de l'eau sur le site. Par ailleurs, la conservation des bosquets et la mise en place de dispositifs écologiques favorisent le maintien de la faune locale. Le lézard ocellé, espèce vulnérable présente sur le site, ne saura qu'apprécier cette petite attention à son égard.